A l’issue de ce second tour des élections législatives, la gauche parlementaire obtient la majorité absolue à l’Assemblée nationale.
Selon plusieurs instituts de sondage, la gauche parlementaire obtient une large majorité à l’Assemblée Nationale, avec entre 312 et 326 sièges sur 577 pour le PS et les candidats divers gauche. Europe Ecologie les Verts obtiendrait entre 18 et 24 sièges et le Front de Gauche entre 9 et 11 sièges.
Le parti centriste du MoDem a obtenu deux sièges à l’Assemblée Nationale dont un pour le maire de Saint-Leu Thierry Robert. L’UMP et les candidats divers droite totaliseraient 213 sièges. Le Nouveau Centre obtiendrait 14 sièges. Le parti d’extrême droite fait son entrée dans l’hémicycle avec 2 sièges . Les régionalistes sont parvenus également à obtenir deux sièges dans l’hémicycle.
L’un des faits marquants de ces résultats du second scrutin est la défaite de Ségolène Royal, battue à La Rochelle au second tour des élections législatives françaises, a-t-elle indiqué. Largement devancée par le dissident Olivier Falorni, elle a dénoncé une "trahison", considérant qu’il avait été élu avec 75 % des suffrages de droite.
Défaite également pour l’ancien candidat MoDem à la présidence française François Bayrou et pour l’ancienne ministre UMP Nadine Morano. Selon les résultats partiels, Marion Maréchal-Le Pen, nièce de Marine Le Pen, serait elle élue et la plus jeune députée dans le prochain Parlement.
L’abstention atteint un taux record de plus de 44 % pour ce second tour, selon plusieurs estimations réalisées par des instituts de sondage. La participation finale après la fermeture de tous les bureaux de vote à 20 heures serait environ de 56 %, soit quatre points de moins que la participation de 60,3 % enregistrée aux législatives de 2007, année où un record avait été établi avec 39,7% d’abstention, selon des sondages de CSA, IPSOS et TNS SOFRES.
Après l’élection d’un président socialiste à la tête de l’Etat français le 6 mai dernier, l’Assemblée a basculé à gauche.