La campagne officielle pour le premier tour des élections législatives s’achève demain soir à minuit. Néanmoins, la distribution de tracts et autres actes de propagande sont interdits à partir de ce soir.
La campagne officielle pour le premier tour des législatives s’achève demain soir à minuit. Mais dès ce soir, motus et bouche cousue pour la radio et la télévision et interdiction de propagande. Les règles en vigueur sont quelque peu différentes de celles édictées lors de l’élection présidentielle.
A partir de ce soir minuit, "il est interdit de distribuer ou faire distribuer des bulletins, des circulaires ou autres documents ; de diffuser ou de faire diffuser par tout moyen de communication au public par voie électronique tout message ayant le caractère de propagande électorale ; il est interdit de procéder, par un système automatisé ou non, à l’appel téléphonique en série des électeurs afin de les inciter à voter pour un candidat."
Tracts, envois de mail, mises à jour de sites, de comptes sur les réseaux sociaux des partis ou des candidats ou des fédérations, pouvant être considérés comme de type de la propagande électorale, sont prohibés de 23h59 à dimanche 20 heures.
En revanche, le code électoral autorise la présence et la visibilité des candidats et de leurs équipes et la tenue de réunion, à condition qu’aucun nouvel argument de campagne ne soit évoqué. Ainsi, les meetings sont encore possibles jusqu’à Selon l’ article 48-2, " il est interdit à tout candidat de porter à la connaissance du public un élément nouveau de polémique électorale à un moment tel que ses adversaires n’aient pas la possibilité d’y répondre utilement avant la fin de la campagne électorale".
Néanmoins, le porte-à-porte sans diffusion de documents ou de nouveaux arguments et tout autre action de campagne ne contrevenant pas à ces règles restent possibles le samedi.
Les radios et télévisions sont soumis à partir de ce soir à "une période de réserve" commençant dès ce soir. Il est interdit de donner écho aux propos des candidats. La veille et le jour du scrutin, il est par ailleurs strictement interdit de publier ou de commenter des sondages.