Le bonus-malus sur la facture d’énergie, un texte proposé par le PS, a finalement été adopté lundi 11 mars au soir par un vote ultime des députés.
Le gouvernement a remporté la bataille parlementaire concernant l’instauration sur la facture d’énergie du dispositif bonus-malus. Le texte défendu par la ministre de l’Ecologie, Delphine Batho et initié par le président de la commission des Affaires François Brottes (PS), a été adopté définitivement après le
rejet dès la première lecture au niveau du Sénat suivi de toute une série d’amendements.
Mis en vigueur à partir de 2016, ce dispositif incite les consommateurs à utiliser de façon plus maîtrisée le gaz et l’électricité. Il donnera lieu à des tarifs plus ou moins attractifs en fonction du comportement de ces derniers. Ce sera un « signal vertueux » pour les consommateurs, a décrit fièrement la ministre à l’issue du vote. De « bon sens » et de « consensus », a renchéri de son côté l’auteur du projet.
Delphine Batho souligne que le bonus-malus version élargie assurera aussi pour chaque foyer un « gain de 200 euros pour le gaz et 90 euros pour l’électricité ». Il ouvre entre autres « la possibilité d’implantation d’une seule éolienne » et prévoit « l’expérimentation d’une tarification progressive des tarifs de l’eau », rappelle bfmtv.com.
Ayant été contre cette proposition depuis sa soumission au Parlement, l’UMP et l’UDI (Union des démocrates et indépendants) se sont campés sur leur position jusqu’à la fin mais le oui l’a finalement emporté. Hier soir, le Front de Gauche s’est aussi rallié de leur côté mais le bloc n’aura pas suffi apparemment pour débouter le fameux texte.