Un nouveau souffle pour le tandem France-Afrique. Le 25e sommet de Nice s’est clôturé ce mardi sur une note positive : "le partenariat rénové".
Lors de cette rencontre, la France et l’Afrique se sont engagées à tisser une nouvelle relation tant politique qu’économique.
Sur le plan économique, la France se montre plus que jamais déterminée à reconquérir le continent africain. En d’autres termes, la France ne veut plus être reléguée au second plan face à la concurrence de l’Inde et la Chine.
C’est ainsi que pour la première fois, les opérateurs économiques ont été conviés cette année à prendre part au Sommet Françafrique. Plus de 200 entreprises françaises et africaines ont ainsi répondu favorablement à l’appel du président français Nicolas Sarkozy. Le but étant de renforcer les échanges commerciaux de la France avec le continent africain.
L’Afrique est aujourd’hui de plus en plus convoitée par les puissances émergentes. Ce qui a poussé la France à réagir. A titre indicatif, en dix ans, la Chine a décuplé ses échanges commerciaux avec le continent noir pour atteindre plus de 108 milliards de dollars fin 2008.
Par ailleurs, pour combattre la famine ou l’insécurité alimentaire, la France a annoncé lors de ce sommet franco-africain la création d’un Fonds d’investisseurs pour l’agriculture africaine évalué à 300 millions de dollars.
Sur le plan politique, la France se veut également être l’alliée privilégiée des Etats africains, notamment dans la conquête de la gouvernance mondiale. Elle a annoncé qu’elle se battrait bec et ongles pour permettre à l’Afrique d’obtenir au moins un siège permanent au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies.
" Il n’est absolument pas normal que le Continent africain ne compte aucun membre permanent au sein du Conseil de sécurité de l’ONU", a lancé le président français Nicolas Sarkozy ce lundi à Nice lors de l’ouverture du Sommet.
En gros, ce 25e Sommet devrait donc « tourner définitivement la page d’une relation complexe et complexée entre la France et l’Afrique », en reprenant les propres termes du président français Nicolas Sarkozy.
