François Hollande demande à ce que des élections régionales et départementales prévues en 2014 soient reportées d’un an.
Selon le président de la République, il est nécessaire de reporter les élections cantonales et régionales à 2015. François Hollande explique que "pour le respect de nos concitoyens et de nos assemblées concernées, il est préférable de reporter 2015 l’organisation des deux consultations régionales et départementales". Car en 2014, les élections municipales, sénatoriales et européennes sont également prévues.
Le chef de l’Etat a tenu ces propos lors d’un discours aux états généraux de la démocratie territoriale organisés par le Sénat.
Suite à cette annonce, Jean-François Copé - le secrétaire général de l’UMP - a rapidement réagi. "Ça y est, la machine à manipulation électorale est lancée". "Comme on pouvait le craindre après la dégringolade massive de François Hollande dans les sondages, il ne reculera devant rien pour protéger la situation de ses amis politiques au pouvoir".
Devant les états généraux de la démocratie territoriale organisés par le Sénat, le chef de l’Etat a aussi confirmé "la suppression du conseiller territorial, nouvel élu qui devait voir le jour en 2014" d’après une réforme votée sous le quinquennat Sarkozy.
Pour les élections cantonales, il a évoqué un nouveau mode de scrutin fondé sur "deux principes : l’ancrage territorial et la parité".
Le président de la République a également confirmé qu’"une loi sur la limitation du cumul des mandats serait présentée au Parlement au printemps 2013".
"La commission présidée par Lionel Jospin sur la rénovation de la vie politique et la vie publique me remettra ses conclusions au début du mois de novembre", a rappelé le chef de l’Etat devant les états généraux de la démocratie territoriale organisés par le Sénat. "Le gouvernement engagera une concertation avec les élus et les partis, et un texte sera présenté au Parlement au printemps 2013".