La Commission européenne a formulé une série de nouvelles "recommandations" pour la France, exigeant des réformes. François Hollande a réagi :"la Commission européenne n’a pas à nous dicter ce que nous avons à faire".
François Hollande a répondu avec un certain agacement aux recommandations de Bruxelles. "La Commission européenne n’a pas à nous dicter ce que nous avons à faire. Elle a simplement à dire que la France doit rétablir ses comptes publics", a affirmé le président.
La Commission européenne a confirmé hier que Paris avait obtenu "deux ans de plus pour ramener son déficit public sous la barre des 3 % du PIB. Mais elle attend en échange un cycle de réformes ambitieuses".
Face aux exigences de Bruxelles, le président français s’est montré quelque peu agacé en déclarant que la Commission européenne n’a pas à dicter à la France ce qu’elle doit faire.
Bruxelles a également précisé la trajectoire d’assainissement des finances publiques pour la France : "le déficit ne devra pas dépasser 3,9 % cette année, 3,6 % l’an prochain et 2,8 % en 2015"/ Au-delà de l’assainissement budgétaire, la Commission a détaillé mercredi 29 mai "les réformes structurelles qui lui semblent prioritaires".
Face à ces recommandations, le président et son Premier ministre Jean-Marc Ayrault ont répondu sèchement à la commission européenne. En marge d’un déplacement à Rodez hier, François Hollande a souhaité adresser une réponse ferme en insistant sur le fait que la commission européenne a " simplement à dire que la France doit rétablir ses comptes publics".