L’affaire de la supposée liaison entre le chef de l’État et l’actrice Julie Gayet, révélée par le magazine Closer fait couler beaucoup d’encre. Au coeur du scandale : la limite entre vie privée et vie publique.
Des photos présumées du chef de l’État français sortant d’un appartement parisien, celui d’une actrice, Julie Gayet. Les clichés ont fait le tour du monde et font trembler la sphère politique et médiatique.
Dès la publication du dossier de 7 pages révélant une liaison supposée entre François Hollande et Julie Gayet, le président de la République avait évoqué une atteinte à sa vie privée.
Alors que François Hollande s’apprête à s’exprimer pour la première fois de l’année mardi 14 janvier, le Président ne pourra pas éviter les questions portant sur ces révélations.
Où s’arrête cette vie personnelle et où débute la sphère publique lorsqu’il s’agit d’un personnage important ? David Noual, directeur de l’agence ADN Communication apporte quelques éléments de réponse.
"Aujourd’hui, on est dans une situation où l’information ne peut plus être contenancée comme avant", explique-t-il. Une absence de limite accentuée par internet et les réseaux sociaux. Il ajoute : "L’information est libre elle est transparente".
Pour l’expert en image, "le président de la république a forcément une vie privée différente du commun des mortels". En tant que personnage public, François Hollande est face au risque de voir sa vie privée retournée contre lui.
L’affaire qui touche François Hollande n’est pas un cas isolé. David Noual précise : "Les politiques ont joué avec la vie privée ils s’en servent aujourd’hui". Selon le communicant, la mode est au "story-telling" dans la politique. "On met en scène sa vie pour raconter une histoire", indique-t-il.
Et de conclure : "À force de jouer avec ces éléments de vie privée, la frontière entre la vie publique et la vie privée devient de plus en plus ténue".