Hier, François Hollande s’est présenté en "candidat de la victoire". Après la chute de Dominique Strauss-Kahn, le député corrézien est passé favori au regard des sondages propres à l’élection présidentielle de 2012.
Dominique Strauss-Kahn hors-jeu, François Hollande est dorénavant présenté comme le favori du PS en vue de l’élection présidentielle de 2012. "Je suis là pour essayer de convaincre et pas d’empêcher ou de me substituer à telle ou telle candidature qui pourrait être absente", a affirmé François Hollande dimanche 22 mai. Invité sur le plateau du JT de TF1, député corrézien est apparu extrêmement déterminé et n’a pas omis de rappeler qu’il est en campagne depuis maintenant "deux mois".
L’objectif affiché de François Hollande est clair : il veut "être le candidat de la victoire" pour la gauche en 2012. La semaine dernière, un sondage Ifop pour le JDD.fr soulignait que "57% des Français considèrent François Hollande comme un "bon candidat" à la présidentielle, alors que Martine Aubry plafonne à 47%".
En ce qui concerne l’affaire Dominique Strauss-Kahn, François Hollande demande "la justice" tout en soulignant qu’il n’y a "pas d’autre règle dans une démocratie". Alors que DSK est inculpé aux Etats Unis pour agression sexuelle, séquestration et tentative de viol, François Hollande a déclaré sur France Inter que le système judiciaire américain était "démocratique", même s’il comporte "beaucoup" de limites. Interrogé au sujet d’éventuels comportements "à risque" de Dominique Strauss-Kahn avant son inculpation, François Hollande a répondu : "Chacun a le droit d’avoir sa liberté. En revanche, s’il y a des faits délictueux, c’est du domaine pénal". "Si la justice condamne, chacun en tirera les conclusion".