Olivier Falorni, celui qui a battu Ségolène Royal aux législatives, a rejoint le groupe du PRG - Parti radical de gauche - à l’Assemblée nationale, en attendant de pouvoir réintégrer le Parti socialiste (PS).
Olivier Falorni, exclu du PS après avoir refusé de retirer sa candidature aux législatives face à Ségolène Royal, s’est trouvé un nouveau groupe à l’Assemblée nationale : il s’agit de celui du Parti radical de gauche (PRG). Cependant, il ne cache pas qu’il souhaite "à terme" rejoindre le groupe du Parti socialiste (PS), sa "famille".
"Le président du groupe PRG Roger-Gérard Schwartzenberg a pris contact avec moi et m’a proposé de rejoindre le groupe radical. Je l’ai fait en précisant qu’il n’était pas question d’adhérer, je suis socialiste et je le reste", fait savoir à la presse le député de La Rochelle.
"Je serai un socialiste apparenté PRG avec ma liberté de parole", ajoute l’élu de la 1ère circonscription de la Charente-Maritime, soulignant qu’il souhaite "à terme rejoindre le PS car c’est ma famille".
"Au vu du contexte, je n’ai pas voulu forcer la porte du groupe socialiste", fait-il valoir, saluant "le sentiment de l’immense majorité des députés socialistes qui m’ont réservé un accueil chaleureux".
"En soi, cela me suffit", insiste-t-il, ajoutant qu’"il faut laisser du temps au temps comme disait François Mitterrand". Par ailleurs, M. Falorni n’envisage pas d’intégrer le groupe des non-inscrits, "car on est isolé et je n’avais pas envie d’y côtoyer le Front national", explique-t-il.
Au cœur d’une controverse sur le tweetgate de Valérie Trierweiler, le dissident socialiste Olivier Falorni a largement battu Ségolène Royal au second tour des élections législatives avec 63% des voix contre 37%.