Le président du Modem François Bayrou a confirmé son intention de se porter candidat à la présidentielle de 2012 hier soir, sur TF1. Invité dans l’émission "Parole directe", présentée par Laurence Ferrari et François Bachy, il a indiqué qu’il officialiserait sa candidature la semaine du 5 décembre.
Interrogé pour savoir s’il sera bien candidat à l’élection présidentielle en 2012, le président du Modem a répondu par un " Oui " ferme et bien net, précisant qu’il sera l'invité de l'émission politique de France 2 "Des paroles et des actes", le 8 décembre, au cours de laquelle il prévoit d’officialiser sa candidature.
Celui qui est arrivé en troisième place au premier tour de la présidentielle en 2007 explique les raisons qui l’ont motivé à se représenter "parce qu'il faut absolument que le pays reparte sur des bases nouvelles et qu'il est impossible qu'on continue comme cela pendant cinq ans", souligne-t-il.
"Si vous prenez la situation du pays, aucun des chapitres qui font le souci des Français ne s'est amélioré en cinq ans", ajoute François Bayrou. Si "vous demandez aux gens précisément dans leur vie à eux, même sur les problèmes que le gouvernement avait mis en avant - la sécurité, l'immigration, la santé économique du pays (...) - eh bien, ils vous répondront tous qu'aujourd'hui, ils sont plus inquiets qu'ils ne l'étaient il y a cinq ans", enchaîne celui qui était également candidat en 2002.
A moins de six mois de l’élection présidentielle, la candidature de François Bayrou ne fait donc plus aucun doute, comme il l’avait déjà annoncé en octobre dernier. "Oui, c'est une certitude, et qui en doute ?" avait-il dit lors de son intervention sur France 2. "Je n'aurais pas fait tout ce chemin et ces années, pour éluder ce rendez-vous. Simplement je choisirai le moment pour donner le top départ à cette candidature", avait-il ajouté.
Pour sa troisième candidature en mai 2012, François Bayrou espère faire mieux et parvenir à l’échéance du second tour. En 2002, il s’était déjà classé en troisième position avec 6,84% des voix, mais en 2007, l’homme politique avait créé la surprise en remportant 18,57% des suffrages, derrière Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal.