Le parti majoritaire UMP se dit prêt à payer 1,7 million d’euros en signe de " solidarité " pour Jacques Chirac dans le cadre de l’affaire des emplois fictifs.
Le bureau politique de l’UMP a voté à l’unanimité le protocole d’accord portant sur l’indemnisation de la ville de Paris dans le cadre de l’affaire des emplois fictifs. L’accord prévoit la prise en charge par l’UMP des trois-quarts du préjudice des emplois fictifs, soit 1,7 million euros, tandis que Jacques Chirac règlera le reste, soit 500.000 euros.
En échange, la mairie de Paris devrait retirer sa plainte visant Jacques Chirac pour
"détournement de fonds publics" et "
abus de confiance". En conséquence, cette affaire est vouée à être close. Le procès de l’ancien président prévu au tribunal correctionnel de Paris fin 2010 ou début 2011 devrait se dérouler en l’absence de la partie civile. Une situation qui amènera le parquet à
relaxer le prévenu. Cet arrangement suscite l’
indignation des Verts, à commencer par l’eurodéputée Eva Joly.
L’ancien maire de Paris, Jacques Chirac, a été assigné en justice pour la création de 21 emplois de complaisance présumés qui avaient été payés entre octobre 1992 et mai 1995 par son cabinet.