DSK se confie à son biographe dans un livre intitulé « Affaires DSK, la contre-enquête » qui paraîtra ce jeudi. Il y parle de sa « vie sexuelle libre » qui n’a rien d’ « illégal ».
Devant son biographe attitré, l’écrivain Michel Taubmann, DSK donne pour la première fois sa version des faits sur l’affaire du Sofitel et celle du Carlton de Lille. Dans une biographie qui sortira ce jeudi en librairie, l’ancien numéro 1 de la FMI reconnaît une relation « consentie mais stupide » avec Nafissatou Diallo.
En s’appuyant sur les confidences de DSK, Michel Taubmann décrit le déroulement des faits sur ce qui se serait passé réellement ce 14 mai dans la suite 2806 de l’hôtel new-yorkais. D’après lui, la femme de ménage n’aurait été guère choquée de voir DSK sortir tout nu de la salle de bain ; elle se serait même dirigée vers la porte de sortie en fixant l’homme du regard. Ce dernier aurait considéré ce regard comme une invitation et n’aurait pas, selon l’écrivain, résisté à ces avances pour un acte sexuel précipité mais « consenti ».
Concernant ses soirées libertines évoquées dans l’affaire du Carlton de Lille, il estime n’avoir rien fait d’ « illégal ». « J’ai participé à des soirées libertines, c’est vrai, mais d’habitude, les participantes à ces soirées ne sont pas des prostituées » décrit DSK dans cette biographie. Et l’écrivain de poursuivre « Lors de ces soirées galantes, il ne débourse jamais un centime. Il ne se pose pas la question de savoir si ses partenaires d’un soir sont rémunérées, ce qui n’est pas systématique ».
L’ex-ministre de l’économie et ancien favori de la présidentielle de 2012 assure dans ce livre qu’il a pris la décision de changer de mode de vie et affirme avoir la prostitution et le proxénétisme « en horreur ».