Si l’élection présidentielle a lieu aujourd’hui mercredi 16 avril, Nicolas Sarkozy en sortirait vainqueur, mettant hors course François Hollande dès le premier tour, selon un sondage OpinionWay pour Le Figaro et LCI.
Un sondage OpinionWay publié par "Le Figaro" et LCI hier mardi 15 avril reconstitue la bataille
présidentielle de 2012. Si le scrutin avait lieu aujourd’hui, Nicolas Sarkozy arriverait en tête avec une confortable avance sur son principal adversaire François Hollande, mis sur le banc de touche dès le premier tour.
L’actuel président de la République ne rassemblerait que 19% des intentions de vote, devancé de dix points par son prédécesseur, qui recueille 29%. Pire encore, Marine Le Pen, qui occupe la deuxième position avec 25% le devancerait de six points. Deux ans après son arrivée au pouvoir, "
la chute de popularité de Hollande et la montée du FN se confirment ", commente
Le Point.
"C’est la première fois qu’un président est autant en difficulté dans un sondage et que le FN est aussi haut dans des rapports de force de premier tour à mi-mandat", décrypte de son côté Bruno Jeanbart, pour l’institut OpinionWay.
Au second tour, un duel inédit se jouerait entre Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen, et c’est bien évidemment l’ex-chef de l’Etat qui sortirait vainqueur des urnes avec 67 % des voix, contre 33 % pour la présidente du parti de l’extrême droite.
Dans le cas où le second tour opposerait
François Hollande à Marine Le Pen, l’actuel président l’emporterait avec seulement 54 % des suffrages. Et si on reproduit le scénario de 2012, Sarkozy serait réélu avec 61 % des voix contre un timide 39 % pour son rival Hollande.
Toujours d’après ce sondage exclusif OpinionWay-Le Figaro-LCI, le locataire de l’Elysée subit le mécontentement des Français à l’égard de la conjoncture actuelle. 83% des sondés se disent mécontents de sa politique (+9 points par rapport à il y a un an). Tandis que seules 17% (- 9) des personnes interrogées se déclarent satisfaites.
Le cercle des mécontents s’agrandit à 88% sur le front de la lutte contre le chômage, alors que la proportion des satisfaits se situe à un niveau relativement raisonnable de 35%, en ce qui concerne la politique extérieure de François Hollande.