La première dame de France Carla Bruni-Sarkozy n’a pas caché sa colère contre "certains médias " qui n’ont pas pris soin de "respecter le droit à la vie privée" de ses enfants. Elle s’est insurgée contre la publication de photos la montrant avec sa fille Giulia, âgée de moins de cinq mois, dans le numéro de Paris Match de ce jeudi 15 mars.
Furieuse, l’épouse du chef de l’Etat a publié sur son site internet un "mot à l’adresse des médias" concernés. "Certains médias ont jugé bon de publier des photographies prises à mon insu par des paparazzis. Ceci est habituel. Mais dans le cas présent, quelques clichés laissent entrevoir le visage de ma fille", déplore-t-elle.
"Je tiens à préciser que ceci a été réalisé sans aucune forme de consentement de ma part. Je déplore toute utilisation faite de l’image de mes enfants ainsi que toute communication d’informations concernant leur intimité", ajoute-t-elle.
Selon l’entourage de
Carla Bruni-Sarkozy, les photos en question ont été publiées par plusieurs sites internet belges qui n’ont pas pris soin de flouter le visage du bébé. Selon la même source, le magazine Paris Match a fait d’une de ces photos sa couverture pour le numéro à paraître ce jeudi 15 mars, mais le visage de la petite Giulia, pris de profil, a été flouté.
L’épouse du président Nicolas Sarkozy a été photographiée par plusieurs paparazzis alors qu’elle sortait de chez le pédiatre de sa fille. Les clichés montrent le bébé de l’Elysée, nu-tête, dans les bras de sa mère.
La première dame, également mère d’un garçon d’une dizaine d’années, rappelle qu’elle a "maintes fois exprimé (son) point de vue sur ce sujet". "Ma position n’a pas changé", insiste-t-elle.
"Au nom de la liberté de la presse, j’ai toujours accepté, sans broncher, la publication de photographies volées ou d’informations même erronées concernant ma vie privée mais je ne peux accepter et je n’accepterai jamais que le droit de mes enfants à vivre libres et dans l’anonymat soit bafoué, quels que soient les enjeux, période électorale ou pas", écrit-elle sur son site carlabrunisarkozy.org.
"Je demande donc, encore une fois aux médias concernés, de respecter le droit à la vie privée de mes enfants en considérant le fait qu’ils ne peuvent pas vivre reclus", conclut Carla Bruni-Sarkozy.