Le ministre de la santé Agnès Buzyn a annoncé que la canicule a provoqué 1 500 morts de plus cet été ; 10 fois moins élevé qu’il y a quinze ans.
La canicule de l’été de cette année a fait 1500 morts de plus qu’une année normale, a annoncé Agnès Buzyn sur CNews vendredi 21 septembre.
Une vague de chaleur exceptionnelle a frappé la France métropolitaine du 24 juillet au 8 août dernier. Avec une température de 2° de plus que la normale, l’été 2018 a été le deuxième plus chaud dans l’histoire du pays, selon Météo-France.
Devant ce fait, le ministre de la santé a appelé à une amélioration de l’organisation surtout dans les villes. Les villes sont en effet les plus exposées à la chaleur à cause du phénomène d’îlots de chaleur urbain, selon FranceInfo
Cet été, les autorités ont recensé 1 500 morts de plus. Comparées aux données des années précédentes, on peut dire qu’il y a une nette réduction. En 2015, 3 000 décès supplémentaires ont été enregistrés, en 2006, il y en avait 2000 morts de plus.
Ainsi, Agnès Buzyn a réuni ce vendredi les acteurs mobilisés pendant la canicule. Elle a affirmé que ce chiffre est le fruit de la prévention et la mobilisation dans tous les secteurs. La ministre a affirmé que pendant la canicule, seulement 3% et 5% des passages aux urgences étaient liés à la chaleur. Des chiffres qui montrent que les personnels médicaux et les communes se sont bien organisés et mobilisés bien à l’avance. Cependant, "c’est inexorable que les personnes très âgées aient malheureusement des complications", a regretté Agnès Buzyn