La XIVe législature de la Ve République va officiellement s’ouvrir ce mardi à 17 heures. Le socialiste Claude Bartolone doit être élu à la tête de l’Assemblée nationale lors de l’ouverture de la reprise des activités législatives.
Ce mardi 26 juin à 17 heures (heure locale), la XIVe législature de la Ve République va officiellement s’ouvrir. "Pour cette séance inaugurale, le règlement prévoit que le doyen d’âge préside, assisté des six plus jeunes députés de l’Assemblée ; soit François Scellier (PRV, Val d’Oise), âgé de 76 ans, accompagné de Razzy Hammadi (PS, Seine-Saint-Denis), 33 ans, Virginie Duby-Muller (UMP, Haute-Savoie), 32 ans, Damien Abad (NC, Ain), 32 ans, Laurent Marcangeli (UMP, Corse-du-Sud), 31 ans, Gerald Darmanin (UMP, Nord), 29 ans et Marion Maréchal-Le Pen (FN, Vaucluse), 22 ans" détaille Le Monde.
Il faut savoir que ces six députés composent avec le doyen le "Bureau d’âge", dont la seule fonction est de procéder à l’élection du président de l’Assemblée nationale. Traditionnellement, le doyen fait également un discours de politique générale.
Le vote en lui-même est une formalité : "le Président élu est toujours le candidat choisi par legroupe majoritaire quelques jours plus tôt". Cette année, le député de Seine-Saint-Denis - Claude Bartolone - sera donc élu à la tête de l’Assemblée nationale. Caque autre groupe parlementaire présente quand même un candidat mais ce, uniquement pour "la forme".
"Le vote a lieu à bulletin secret, puis des scrutateurs tirés au sort parmi les députés dépouillent le scrutin avant que le doyen ne proclame le résultat. Si aucun candidat n’obtient la majorité absolue ni au premier tour ni au deuxième tour, un troisième tour a lieu (où la majorité relative suffit) et, en cas d’égalité, le plus âgé l’emporte" précise Le Monde.
Le président de l’Assemblée nationale
Le député socialiste Claude Bartolone devrait donc accéder au perchoir ce mardi 26 juin. Il deviendra ainsi le quatrième personnage de l’Etat derrière le président de la République, le premier ministre et le président du Sénat.
"Toujours issu du groupe majoritaire, le président de l’Assemblée dirige les débats, veille à la bonne discipline de l’hémicycle et au respect du règlement. Par ailleurs, il a l’honneur de résider à l’Hôtel de Lassay, un hôtel particulier à côté du Palais-Bourbon et bénéficie d’un salaire deux fois plus élevé qu’un député lambda (14 270,65 euros contre 7 100,15 euros, en brut)".
Le président de l’Assemblée nationale doit également nommer "trois des neufs membres du Conseil constitutionnel - un tous les trois ans -, deux membres du Conseil supérieur de la magistrature et deux du Conseil supérieur de l’audiovisuel. Il doit également être consulté par le chef de l’Etat dans certains cas (dissolution, pleins pouvoirs accordés au président) et préside le Congrès lorsqu’il est réuni pour, par exemple, faire adopter une réforme constitutionnelle. Enfin, il peut saisir à tout moment le Conseil constitutionnel".
Le Monde rappelle également qu’en tant que député élu, "le président de l’Assemblé nationale est soumis au devoir de neutralité au sein de l’Assemblée et ne doit être ni partisan, ni chef du groupe majoritaire - et se dispense donc de voter".