Mis en examen pour agressions sexuelles et viols en réunion par personne ayant autorité, Georges Tron a été libéré sous contrôle judiciaire mercredi 22 juin. Les plaignantes ont fait part de leur indignation face à cette décision de la justice. Pour elles, la mise en liberté de l’ancien secrétaire d’Etat est tout simplement inconcevable.
" C’est aberrant. Ce serait le charcutier d’à côté, il serait en prison. Aujourd’hui, lui est libre ", a regretté l’une des deux plaignantes, ancienne employée municipale de Draveil. "Aujourd’hui nous avons des pressions, nous avons des menaces, il va falloir qu’on les vive ", a-t-elle déclaré.
La deuxième plaignante, une ex-attachée parlementaire du maire de Draveil, se dit elle aussi déçue. Elle juge " insupportable et inconcevable de savoir que cet homme-là puisse être libéré par la justice française ". Sur BFM TV, la jeune femme accuse l’entourage de Georges Tron de lui avoir envoyé des " menaces de mort ".
Mis en cause par trois femmes, Georges Tron, a été mis en examen mercredi soir pour viols et agressions sexuelles en réunion et par personne ayant autorité, mais laissé en liberté sous contrôle judiciaire. Une décision critiquée par l’une des plaignantes. A Draveil, l’opinion est divisée sur la culpabilité ou l’innocence de l’accusé.