A la demande de Brice Hortefeux, il a été entendu ce jour comme témoin dans l’affaire Karachi. Son témoignage fait suite à l’accusation pour violation de secret professionnel dont il fait l’objet.
Au bout de 3 heures, Brice Hortefeux s’est dit "soulagé" après son audition par la police. Il a demandé à être entendu comme témoin dans le cadre de l’enquête sur l’affaire Karachi dans lequel on lui reproche d’avoir violé le secret professionnel et d’être complice pour subornation de témoin en parlant au téléphone à Gaubert, l’ancien conseiller de Sarkozy. "Ca permet de préciser et de démontrer un certain nombre de choses. Je rappelle que c’est moi qui ai demandé à être entendu comme témoin", a –t-il dit.
L’ancien ministre est sorti du bureau de la police peu avant 11 heures. Il aurait confié aux enquêteurs lors de son audition qu’il "ne disposait d’aucun élément provenant du dossier de la procédure judiciaire" sur Karachi, comme le rapporte le journal Lepoint français.
Pour rappel, une conversation téléphonique entre Hortefeux et Gaubert a été enregistrée par les enquêteurs. Hortefeux aurait raconté à Gaubert, alors mis en garde à vue, que sa femme "balançait beaucoup" au juge. "Qu’est-ce que tu as comme infos là-dessus, toi, parce qu’elle me dit qu’elle ne dit rien ?" avait répondu Thierry Gaubert. "Ça m’embête de te le dire par téléphone. Il y a beaucoup de choses, hein", avait assuré l’ex-ministre de l’Intérieur. De cette conversation est née l’ouverture d’une enquête contre l’ancien ministre pour violation de secret professionnel, d’où son souhait d’être entendu. Chose qui a été faite ce jour.