Alors que de nombreux Français pensent que Dominique Strauss-Kahn est victime d’un complot selon un sondage CSA, la femme de chambre qui est au coeur de cette affaire dément toute relation sexuelle consentie avec le patron du FMI.
Salariée du Sofitel à New York, la femme de chambre victime présumée "d’agression sexuelle, de séquestration et de tentative de viol" dément toute relation sexuelle consentie avec Dominique Strauss-Kahn.
La descente aux enfers de Dominique Strauss-Kahn continue heure après heure. Incarcéré entre les mures de la prison de Rikers Island, le directeur du FMI encourt une peine de plus de 70 ans de prison puisque sept chef d’inculpation pèsent au-dessus de sa tête. Accusé d’agression sexuelle, de séquestration et de tentative sur une femme de chambre de l’hôtel Sofite, le directeur du FMI a été actuellement placé sous surveillance anti-contrôle suite à un entretien médical au sein de la prison.
Hier, le New York Post affirmait que les avocats de DSK pourraient choisir de plaider la relation sexuelle consentie lors de l’audience prévue ce vendredi 20 mai. Suite à la diffusion de ces informations, l’avocat de la victime présumée - Nafissatou Diallo - a annoncé sur la chaîne NBC que sa cliente nierait catégoriquement devant la justice avoir eu avec lui une relation sexuelle consentie.
Face aux rebondissements de cette affaire, la majorité des Français estime que le directeur du FMI serait victime d’un complot. C’est toutefois ce que révèle un sondage réalisé par CSA pour BFM-TV, RMC et 20Minutes : publié ce mercredi 18 mai, cette enquête précise que 57% des Français interrogés pensent que DSK est victime d’un complot. En revanche, 32% d’entre eux estiment qu’il n’est pas "victime d’un complot" et 11% ne se prononcent pas.
En ce qui concerne l’employée du Sofitel qui affirme avoir été agressée sexuellement par le directeur FMI, elle niera catégoriquement avoir eu une relation sexuelle consentie avec DSK selon son avocat. Ces affirmations visent à contrecarrer une possible ligne de défense qui serait élaborée par les avocats de Dominique Strauss-Kahn.