L’ex-infirmière de la milliardaire Liliane Bettencourt dément les révélations de la juge Isabelle Prévost-Desprez. Dans une interview accordée à Marianne, elle assure qu’elle n’a jamais parlé à personne à propos de la prétendue remise d’enveloppes à Nicolas Sarkozy.
Contrairement à ce qu’affirme la juge de Nanterre dans le livre Sarko m’a tuer, l’ex-infirmière de Liliane Bettencourt objecte qu’elle n’a pas vu Nicolas Sarkozy se faire remettre de l’argent. " Lorsque j’ai été auditionnée par la juge Isabelle Prévost-Desprez, je ne lui ai pas parlé de remise d’enveloppes à Nicolas Sarkozy, ni à personne d’autre. Je n’en ai parlé ni à la juge, ni à sa greffière ", déclare-t-elle dans un entretien exclusif accordé à Marianne.
L’ex-employée de l’héritière de l’Oréal confie à l’hebdomadaire qu’elle craint pour sa vie. Depuis son témoignage dans l’affaire en 2008, elle reçoit des menaces de mort anonymes. " J’ai reçu des menaces de mort. On m’a fait savoir qu’à cause de mon témoignage dans l’affaire Banier-Bettencourt, on allait retrouver mon corps dans la Seine ", raconte-t-elle.
Par peur de représailles, l’ex-infirmière a ainsi refusé de porter plainte. " Porter plainte contre qui ? Contre l’invisible ? Contre l’Etat ? ", s’interroge-t-elle à Marianne. " A l’époque, aucun avocat n’a voulu s’occuper de moi au motif qu’il s’agissait d’une affaire sensible. Aussi, désormais, je ne parlerai plus qu’aux juges. Si un juge veut m’entendre, je suis à sa disposition ", affirme l’ex-employée de Liliane Bettencourt.
Les allégations de la juge Isabelle Prévost-Desprez ont donc été contredites alors que le livre Sarko m’a tuer, co-écrit par deux journalistes du Monde Gérard Davet et Fabrice Lhomme, sort en métropole ce jeudi 1er septembre.