Affaire Benalla : l’enquête est devenue une "mascarade", dénonce Nicolas Dupont-Aignan

Le député a quitté la commission des lois de l’Assemblée nationale, mercredi 25 juillet, en pleine audition du général Eric Bio-Farina, le commandant militaire de l’Elysée, sur l’affaire Benalla.

Un discours inadapté

Pour Nicolas Dupont-Aignan, la prise de parole du président de la République n’était pas adaptée en s’exprimant devant "ses" députés. "Est-ce qu’il y a deux catégories de députés ?", s’est-il demandé lors de sa prise de parole. Il y a ainsi d’un côté, les députés En Marche "qui ont l’honneur de recevoir le président de la République". Et de l’autre "l’ensemble des députés qui sont baladés par une commission qui n’auditionne pas tous ceux qu’elle voudrait voir", a souligné le député.

Emmanuel Macron "n’est plus le président de la Nation"

"Je vois que le président de la République n’est plus le président de la Nation mais va voir ses députés, entre guillemets, ce qui est totalement contraire aux institutions", a ajouté Nicolas Dupont-Aignan, en référence aux déclarations d’Emmanuel Macron. Le député affirme que la situation est très grave. "Le président de la République dans cette affaire n’est pas digne de sa fonction", martèle-t-il. Nicolas Dupont-Aignan a ainsi décidé de quitter de les travaux de la commission : "Je ne participerai plus à cette mascarade", a-t-il tranché.

Nicolas @dupontaignan claque la porte de la commission d'enquête parlementaire. "Je vois que le président de la République n'est plus le président de la Nation, mais va voir 'ses députés'. La situation est très grave !"
"Au revoir", répond @YaelBRAUNPIVET #directAN #Benalla pic.twitter.com/ozetmDLsh6

— LCP (@LCP) 25 juillet 2018