Le porte-parole LR Gilles Platret a écarté toute alliance avec le Front national. Dans la foulée, Marine Le Pen exclut également toute alliance avec le parti de la droite.
Malgré des voix discordantes au sein du parti d’opposition sur la stratégie à adopter avec le parti extrême droite, le parti de la droite a tiré les choses au clair. Dans une interview accordée à CNews, Gilles Platret, porte-parole des Républicains a assuré qu’il n’y avait aucun rapprochement envisageable avec le Front national. "Ça n’est pas notre philosophie politique, ça n’est pas notre politique économique, ça n’est pas du tout notre ADN", a-t-il martelé. Ceux qui pensent le contraire peuvent s’exprimer, mais qui ne peuvent pas le faire au nom des Républicains, a-t-il ajouté.
A la veille d’un changement de nom du parti de l’extrême droite, l’ancien député LR Thierry Mariani a appelé samedi son parti à un rapprochement avec le Front national. Selon lui, c’est le moment de renverser la table, car le FN a évolué. "Sans alliés, nous allons rester dans l’opposition pour longtemps, (…) parce que si on veut des alliés, ils seront forcément de ce côté-là si on veut appliquer un programme de droite", a-t-il indiqué dans une interview au Journal du Dimanche et citée dans les colonnes du Figaro. Les Républicains voient désormais leurs alliés dans le centre.
De son côté, Marine Le Pen écarte également un rapprochement avec Les Républicains. En revanche, elle se rapproche de ses militants "qui se sentiront plus proches" du FN que d’Emmanuel Macron. Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout La France et candidat perdant au premier tour de l’élection présidentielle de 2017 a lancé un appel à une union des droites. Celui qui a fait alliance avec Marine Le Pen souhaite un rassemblement des Républicains, Debout la France, chrétiens-démocrates et Front national pour faire mentir le piège de Mitterrand qui dure depuis 30 ans.