L’affaire Ferrand est relancée. Visé par une information judiciaire pour "prise illégale d’intérêt", Richard Ferrand juge la décision du parquet national financier d’"agaçante".
Le patron des députés LREM est accusé de prise illégale d’intérêt dans l’affaire des Mutuelles de Bretagne.
Au micro de BFMTV, dans la foulée de l’annonce de l’ouverture de cette enquête, Richard Ferrand a estimé qu’une telle procédure était "agaçante", en affirmant à nouveau qu’il n’avait "rien commis qui soit répréhensible". "C’est agaçant, pas très agréable. Mais moi je sais que je n’ai rien commis qui soit répréhensible", a soutenu le député du Finistère, qui avait bénéficié en octobre d’un classement sans suite par le parquet de Brest dans cette même affaire.
"Nous ne connaissons qu’une seule décision de justice, celle qui reconnaît par le classement sans suite que je n’ai rien commis d’illégal, d’immoral", a-t-il expliqué. L’association anticorruption a contesté ce classement en déposant une plainte avec constitution de partie civile. Il déplore qu’"une association (ait) souhaité poursuivre et s’acharner". Richard Ferrand est soupçonné d’avoir profité de sa fonction de directeur général des Mutuelles de Bretagne (1998-2012) pour favoriser sa compagne, l’avocate Sandrine Doucen, dans une transaction immobilière. Cette dernière avait acquis un bien immobilier pour 375 000 euros, "financé" par les loyers versés par les Mutuelles de Bretagne , selon la plainte d’Anticor.