Vendredi 5 janvier, Emmanuel Macron rencontre Recep Tayyip Erdogan. La venue du président turque en France fait grincer des dents…
Pour justifier la visite critiquée de Recep Tayyip Erdogan en France, l’Elysée a évoqué le désir d’Emmanuel Macron de ’maintenir le fil du dialogue’. Le président français reçoit son homologue turc pour ne pas ’cacher les divergences’ comme il agit à son habitude avec les autres dirigeants, a aussi indiqué le cabinet de la présidence.
Cette venue en France serait la plus importante visite pour le président turc dans un pays de l’Union Européenne depuis le putsch manqué de juillet 2016. Cet événement a été suivi par des actes de répression en Turquie se traduisant par plus de 55 000 arrestations dont des universitaires, journalistes et militants pro-kurdes. A ceci s’ajoutent le limogeage et la suspension de plus de 140 000 personnes.
En France, la gauche voit d’un mauvais œil la venue de Recep Tayyip Erdogan dans le pays. Le parti d’extrême gauche La France insoumise et le Parti communiste français condamnent cette visite. La Ville de Paris, dirigée par la mairesse socialiste Anne Hidalgo, quant à elle, a déclaré être ’"préoccupée" par le "respect des droits humains et de la démocratie locale en Turquie".
Emmanuel Macron et Recep Tayyip Erdogan envisagent d’évoquer des sujets se rapportant à la Syrie, à l’Europe, aux droits de l’Homme en Turquie et la crise en Iran. A ceci s’ajoutent des sujets sur le climat ou encore la question de Jérusalem après la décision du président américain Donald Trump de la reconnaître comme capitale d’Israël, etc.
(Source : 20 minutes)
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