Emmanuel Macron est arrivé jeudi matin au Qatar pour une petite visite où il doit annoncer des contrats, parler de la lutte antiterroriste, et évoquer la crise au Moyen-Orient après les déclarations de Donald Trump sur Jérusalem …
Le président français a visité la base américaine d’Al-Udeid, à 30 kilomètres au sud-ouest de Doha, la plus grande du Moyen-Orient et siège du Centcom, commandement central américain des opérations anti-djihadistes.
Emmanuel Macron était avec le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian et la ministre des Armées Florence Parly. Le Chef d’Etat devait y rencontrer le commandement américain, et les troupes françaises stationnées sur cette base.
Cette visite au Qatar survient au lendemain des décisions annoncées par Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme la capitale d’Israël, et de déménager l’ambassade des USA de Tel-Aviv vers la ville sainte. Des annonces ayant suscité une vague internationale de condamnations, plus particulièrement dans le monde arabo-musulman. D’ailleurs, comme le rappelle 20 Minutes, pendant une conférence de presse à Alger, Emmanuel Macron a estimé "regrettable" les décisions de son homologue américain.
A Doha, le président français doit rencontrer l’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad al-Thani. Les deux dirigeants ouvriront "la première réunion pour la coopération bilatérale en matière de lutte contre le terrorisme, le financement du terrorisme et la radicalisation", selon l’Elysée. Il faut savoir qu’Emmanuel Macron souhaite organiser début 2018 à Paris une conférence internationale sur le financement du terrorisme.
Ils devraient également signer plusieurs contrats dont "la maturité est proche". Parmi ceux-ci pourraient figurer l’achat par Doha de 12 nouveaux avions de combat Rafale (groupe Dassault) ainsi que et la concession du métro de Doha aux groupes RATP et Keolis, pour 3 milliards d’euros.
>> Notre dossier sur Emmanuel Macron.