Emmanuel Macron a assuré vendredi à Cayenne que "la parole de l’Etat" sur les engagements pris par le gouvernement précédent en faveur de la Guyane "sera tenue".
Pour son deuxième jour de visite présidentielle en Guyane, Emmanuel Macron a souhaité rester ferme sur ses positions, malgré les affrontements qui ont éclaté dans la nuit du jeudi à vendredi à Cayenne.
"L’intégralité des deux premiers volets" des accords de Guyane "seront appliqués et la parole de l’Etat sera tenue", a affirmé Emmanuel Macron en référence au plan de 1,08 milliard d’euros signé sous la présidence de François Hollande. S’agissant de "la demande complémentaire", à hauteur de 2,1 milliards, "il y avait un engagement à étudier les propositions qui sont faites et j’ai réitéré hier cet engagement à étudier", a-t-il dit.
Emmanuel Macron a également affirmé que "le rôle de l’Etat" n’était pas de "tenir des engagements irréalistes" ni de "céder à des pressions, quelles qu’elles soient, en particulier lorsqu’elles n’ont pas la légitimité démocratique". "Les interlocuteurs, ce sont les élus de la République", a déclaré lors d’un point presse à Cayenne le président de la République, en réaction aux manifestations organisées jeudi, au premier jour de sa visite, par le collectif Pou Lagwiyann dékolé (Pour que la Guyane décolle).
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— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 27 octobre 2017