Devant les ambassadeurs français réunis à paris, le président de la République Emmanuel Macron a décrit une "dictature qui tente de survivre au prix d’une détresse humanitaire sans précédent".
C’était l’un des rendez-vous importants de sa rentrée. Emmanuel Macron a décliné les grands axes de sa politique étrangère devant la Conférence des ambassadeurs, dans la matinée du mardi 29 août, à l’Elysée. Au cours de son discours, le chef de l’Etat a condamné "la dictature" du président vénézuélien Nicolas Maduro.
Depuis des mois, le Venezuela est plongé dans une profonde crise économique, politique et institutionnelle. Une situation qui interpelle le président français. "Nos concitoyens ne comprennent pas comment certains ont pu être aussi complaisants avec le régime qui est en train de se mettre en place au Venezuela", a-t-il lancé faisant allusion à la France insoumise, souvent critiqué pour son adhérence à la politique de Nicolas Maduro. La dictature survie "au prix d’une détresse humanitaire sans précédent, alors même que les ressources de ce pays restent considérables", a-t-il martelé.
Devant les ambassadeurs français, Emmanuel Macron indique vouloir articuler sa politique étrangère autour des objectifs de "sécurité", d’"indépendance" et d’"influence" de la France. "La lutte contre le terrorisme islamiste" doit, selon lui, être "la première" des priorités. Il a parlé entre autres de la position de la France vis-à-vis de l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien. Le président français a aussi annoncé qu’il se rendrait "prochainement" à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, dans le cadre de ses efforts diplomatiques pour créer un "axe intégré entre Afrique, Méditerranée, et Europe" notamment sur la crise migratoire.