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La ministre du Travail a apporté son avis par rapport aux contrats aidés dans le cadre de la lutte contre le chômage. D’après Muriel Pénicaud, cette initiative serait inutile en raison d’un coût élevé et de son inefficacité.
La polémique sur les contrats aidés
Par rapport à l’épineux dossier des contrats aidés, la ministre du Travail Muriel Pénicaud est de nouveau montée en créneau. Selon ses dires, cette mesure destinée à lutter contre le chômage en France est non seulement coûteuse, mais également inefficace. "Des études de la Dares (service statistique du ministère, NDLR), de l’OCDE comme de la Cour des comptes montrent trois choses : un, les contrats aidés sont extrêmement coûteux pour la nation ; deux, ils ne sont pas efficaces dans la lutte contre le chômage ; et trois, ils ne sont pas un tremplin pour l’insertion professionnelle", détaille-t-elle.
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La plainte émise par les députés de la gauche
Cette explication intervient alors que Serge Letchimy (NG) et Jean-Hugues Ratenon (FI), des députés de la gauche, sont inquiets d’une baisse des contrats aidés au second semestre. Ils avaient alors interpellé la ministre du Travail sur cette diminution dans l’outre-mer, leur territoire d’élection.
Serge Letchimy a évoqué la suppression de "2 000 emplois" en Martinique tandis que Jean-Hugues Ratenon s’est plaint de la prescription de seulement 1 800 contrats au lieu de 3 298 pour les mairies de la Réunion.
La solution préconisée par Muriel Pénicaud
Cependant, au lieu des contrats aidés, Muriel Pénicaud préconise un investissement "dans la formation, dans le développement des compétences". Pour la ministre du Travail, la solution est tout simplement très claire. Les contrats aidés à court terme doivent être supprimés afin de permettre aux chômeurs de trouver un véritable travail. Ce développement des compétences sera d’ailleurs le gros plan de travail sur quoi le gouvernement compte investir vers le mois d’octobre.
Source : BFMTV, Le Figaro
