Les débats au sein de l’Assemblée nationale ne se termineront pas avant le 9 août. Les députés sont excédés par ces jours supplémentaires que le gouvernement leur impose.
Retard de vacances pour les députés
En pleine concertation sur le projet de loi organique et la suppression de la réserve parlementaire, l’Assemblée n’arrive pas à se mettre d’accord sur le texte final. Une ultime séance de débat est même prévue pour le mercredi 9 août, ce qui causera un retard d’une semaine dans le départ en vacances des députés. Ce programme a frustré bon nombre d’élus qu’un message avait annoncé un départ pour le 3 août. Le secrétaire d’État aux Relations avec le Parlement, Christophe Castaner, et du président de l’Assemblée François de Rugy étaient les signataires de ce message. Malheureusement, rien ne s’est passé comme prévu.
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Une rallonge contraignante
La première critique est tombée, sans surprise, de la part du leader de la France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon. "L’Assemblée nationale convoquée le 9 août ! Le renouveau politique En Marche : voter la nuit, se réunir en août", s’est-il exclamé sur Twitter. Cependant, il n’est pas le seul à se plaindre de cette prolongation des séances à l’Assemblée. Le député Les Républicains Philippe Gosselin a également marqué sa désapprobation de ces rallonges imposées par l’exécutif. "On bosse 70-80 heures par semaine. Quand on veut bien faire son boulot, il faut être en forme" et "on fait subir à sa famille pas mal de contrecoups", a-t-il déclaré. La grogne a même gagné les membres du parti d’Emmanuel Macron. Pascale Boyer, députée novice de LREM, a déclaré sur Europe 1 : "Moi la première, je suis extrêmement fatiguée. Il n’y a aucun temps mort. C’est un rythme effréné".
Source : 20 Minutes
L’Assemblée nationale convoquée le 9 août ! Le renouveau politique En Marche : voter la nuit se réunir en août.— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) 1 août 2017