Le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner a défendu la baisse du montant des APL à partir d’octobre, invoquant une "urgence" afin de "ramener le déficit 2017 à 3%".
A partir du mois d’octobre, l’APL baissera de 5 euros par mois et par foyer. Une mesure d’économie budgétaire "décidée sous le quinquennat précédent et pas encore appliquée", a indiqué le gouvernement. Face à la polémique, les macronistes interviennent tour à tour pour justifier ce choix. Christophe Castaner, secrétaire d’Etat aux relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement s’est exprimé sur Le Parisien.
La députée LREM Claire O’Petit avait déjà avancé cette hypothèse : "5 euros, c’est beaucoup mais c’est ça ou on augmente les impôts". Même son de cloche pour Christophe Castaner qui rappelle que le gouvernement s’est engagé envers les Français "à ne pas augmenter l’impôt". Un engagement qui implique la participation de tous les ministères, renchérit-il. L’objectif du gouvernement n’est autre que de "ramener le déficit 2017 à 3%", plus clairement, l’Etat français devra trouver 4,5 milliards d’euros d’économie.
Donc, "il y a urgence", souligne-t-il car faire baisser de 5 euros l’APL représente une économie de 150 millions d’euros sur les 18,4 milliards d’euros par an que coûte l’APL. "J’assume le fait que ça peut paraître brutal, mais si on ne fait rien, on ne pourra pas payer l’APL à la fin de l’année", a-t-il expliqué. Face à la polémique, Christophe Castaner s’étonne de certaines réactions alors que le précédent gouvernement "avait déjà eu des arbitrages pour baisser l’APL". Qui croire ? Selon lui, au dernier moment, "le gouvernement Valls a jugé la mesure impopulaire et ne l’a pas mise en œuvre", alors que la mesure figurait déjà dans le budget 2017.
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