Yaël Braun-Pivet, président LREM de la commission des Lois, s’est plainte du manque de soutien de son groupe lors de l’examen du projet de moralisation de la vie publique. Elle a évoqué un groupe "vautré" et "qui dort" alors que son micro était toujours en ligne.
Profitant d’une suspension de séance, Yaël Braun-Pivet s’est tournée vers le vice-président de la commission Stéphane Mazart, en pensant que son micro était éteint. Remontée, elle n’a pas mâché ses mots contre les députés macronistes.
Yaël Braun-Pivet, élue pour la première fois député dans les Yvelines en juin dernier, a dénoncé l’attitude nonchalante du groupe majoritaire. Elle a notamment fustigé la faible implication de plusieurs députés. "On a un groupe qui dort, qui ne sait pas monter au créneau, qui est vautré", a-t-elle notamment regretté, comme le révèle une séquence captée par BFMTV.
Lors de sa charge, cette avocate de profession a également ciblé la "responsable de texte qui est inexistante : c’est comme si elle était à Nouméa sur une chaise longue", a-t-elle asséné. Cette responsable de texte n’est autre que la députée de la deuxième circonscription des Français de l’étranger (Amérique latine et Caraïbes) Paula Forteza. Seule Naïma Moutchou, cheffe de file des députés LREM pour la commission, a eu la faveur de Yaël Braun-Pivet. "Naïma, elle fait ce qu’elle peut", a-t-elle lancé.