Jeudi 15 juin, le Parlement européen a décidé de lever l’immunité parlementaire de Marine Le Pen.
À la demande de la justice française, le Parlement européen a pris la décision de lever l’immunité parlementaire de Marine Le Pen, jeudi 15 juin.
Le motif de la requête de la justice en France auprès du Parlement est relatif à une affaire de diffamation à l’encontre de Christian Estrosi, maire républicain de Nice, rapporte lefigaro.fr.
Les parlementaires européens ont tenu à expliquer n’avoir aucune raison de suspecter le mobile de la procédure judiciaire française. Ils estiment que la justice française n’allait pas avoir l’"intention de nuire à l’activité parlementaire ou politique de Marine Le Pen."
Dans cette affaire de diffamation, Christian Estrosi dénonce une accusation de Marine Le Pen à son encontre.
Sur iTELE et Europe 1, en mai 2015, la présidente frontiste aurait sous-entendu que le maire LR aurait assuré le financement de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF) en accordant un loyer très modéré pour la location d’une mosquée.
Le journaliste avait alors demandé "Estrosi, complice des jihadistes ?". De son côté, M. Le Pen avait retorqyé : "Lorsque l’on aide le fondamentalisme islamiste à s’installer, à diffuser, à recruter (...) quelque part, moralement, oui, on est un peu complice".
En réaction à l’annonce de l’examen de son cas à la réunion plénière du Parlement dans le courant de cette semaine, l’ancienne candidate FN à la présidentielle a posté un tweet. "On va enfin pouvoir faire le procès de tous ces élus qui frayent avec les organisations fondamentalistes islamistes !", a-t-elle posté.
Lire nos articles sur Marine Le Pen.