Les candidats de La République d’En Marche (LREM), risquent fort de s’imposer à Paris, lors des prochaines législatives.
Pour rappel, Emmanuel Macron a remporté l’élection présidentielle avec 89,68% des voix à Paris. A l’issue du premier tour, le président actuel a même gagné 34,83% des voix dans la capitale, soit 11 points supplémentaire par rapport à la moyenne nationale.
Compte tenu de ces chiffres, il est fort possible que l’issue des législatives des 11 et 18 juin prochains soit en faveur des candidats investis LREM.
Au sujet des prochaines législatives, Jean-Paul Delevoye, le président de la commission d’investiture de La République en marche a souligné "nous constatons une dynamique absolument fascinante."
Il espère d’ores-et-déjà, une révolution des urnes. Il a aussi poursuivi que : "grâce à l’effet Macron, des circonscriptions qui semblaient jusqu’ici difficiles nous paraissent désormais tout à fait gagnables."
De son côté, un chercheur CNRS au Cevipof, Bruno Cautrès a quant à lui, tenu à préciser que : "Certes, la domination d’En marche ! est écrasante dans la capitale. Mais on mesure mal l’effet Macron." Il a aussi ajouté que : "l’ électorat de gauche peut être perturbé par la nomination de ministres LR. Celui de droite aussi…"
Certains élus comme George Pau-Langevin (PS), ancienne ministre des Outre-Mer ainsi que Myriam El Khomri pourraient être épargnés, ils ne vont pas être opposés à des candidats LREM.
Le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis qui est dans sa 16e circonscription (19e arrondissement) depuis 1997, va par contre affronter le jeune candidat LREM, Mounir Mahjoubi âgé de 33 ans.
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