La candidate du Front national à la dernière élection présidentielle Marine Le Pen a admis ses faiblesses lors du débat d’entre-deux-tours face à celui d’En marche ! Emmanuel Macron. Elle a mis sa défaillance sur le compte d’un excès de passion.
La candidate du Front national à la dernière élection présidentielle Marine Le Pen était l’invitée de TF1, jeudi 18 mai. La perdante du second tour a reconnu avoir manqué de repartie lors du débat d’entre-deux-tours qui l’opposait au leader d’En marche ! Emmanuel Macron. Elle a assuré avoir souhaité mettre en avant les "très grandes craintes" qu’elle nourrissait à l’égard de son adversaire. "Je l’ai fait avec fougue, passion, peut-être trop de fougue, trop de passion, certains n’attendaient pas cela", a-t-elle expliqué.
Mais selon Marine Le Pen, cette fougue et cette passion dont elle a fait preuve lors du débat d’entre-deux-tours seront "nécessaires" pour mener le combat pendant les élections législatives et pour "protéger les Français de la dérégulation que va mener Emmanuel Macron". Pour elle, le nouveau président de la République va gouverner par ordonnance très rapidement. Elle a annoncé dans la foulée sa candidature aux législatives dans son fief du Pas-de-Calais.
Marine Le Pen a également expliqué que le sujet de l’euro a "inquiété considérablement" les électeurs pendant la campagne de la dernière élection présidentielle. Son discours sur ce sujet avait été critiqué par son propre camp et son père Jean-Marie Le Pen le soir même du débat d’entre-deux-tours. Elle estime qu’une réflexion devait être menée au sein du Front national sur la sortie de la monnaie unique. "Nous allons devoir en tenir compte, discuter, réfléchir. Ça sera le chantier que nous ouvrirons après les législatives, ça sera le congrès. Chacun pourra s’exprimer", a-t-elle dit.
Suivre l’actualité politique en France.