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Après la main tendue du président de la République Emmanuel Macron, l’ensemble des candidats Les Républicains et Union des démocrates indépendants (UDI) ont lancé un appel au rassemblement autour du projet de la droite et du centre, qui n’est pas celui du chef de l’Etat.
La droite et le centre résistent à la main tendue par le président de la République Emmanuel Macron en vue des élections législatives et en réponse à la nomination d’Edouard Philippe à Matignon. Les 577 candidats des Républicains et de l’Union des démocrates indépendants (UDI) investis par La République en marche ont lancé mardi 16 mai un appel au rassemblement autour du projet politique qu’ils ont porté lors de la campagne électorale. "Nous, candidats aux élections législatives de la majorité pour la France, union de la droite et du centre, nous engageons à défendre résolument les valeurs et le projet politique de la droite et du centre durant la campagne qui s’ouvre", affirment les candidats dans ce texte dont des extraits sont publiés par Europe 1.
Selon les candidats LR et UDI investis pour les élections législatives, le projet qu’ils défendent n’est pas celui du parti d’Emmanuel Macron. Ils estiment que la volonté du président de la République d’augmenter les impôts ne cadre pas avec leur vision, raison pour laquelle ils appellent à la prudence en cette période de constitution d’un gouvernement provisoire. Leur déclaration a reçu le soutien unanime du bureau politique des Républicains, selon les signataires du texte.
Ces candidats s’engagent à défendre leurs convictions au cours de la prochaine législature "parce que la France a plus que jamais besoin d’une majorité de droite et du centre à l’Assemblée nationale". François Baroin, chef de file des Républicains pour les élections législatives, avait annoncé la parution de ce contre-appel devant des députés de son parti en désaccord avec l’appel signé lundi par des élus LR et UDI, dont Jean-Louis Borloo, Nathalie Kosciusko-Morizet, Thierry Solère ou encore Benoist Apparu à répondre à la main tendue par Emmanuel Macron.
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