Ce mercredi, Mgr Georges Pontier, le président de la Conférence des évêques de France (et archevêque de Marseille) a souligné que l’Eglise ne choisira pas entre Macron et Le Pen au second tour de l’élection présidentielle. C’est n’est pas non plus son rôle d’édicter le choix des électeurs.
Malgré les reproches à l’encontre de l’épiscopat de ne pas se prononcer clairement en vue du second tour de l’élection présidentielle, Mgr Dominique Rey affirme que "la responsabilité de l’Église n’est pas d’édicter des choix mais d’éclairer les consciences ".
L’archevêque de Marseille, Mgr Georges Pontier, quant à lui, a déclaré dans une interview mise en ligne sur le site de la CEF que "la devise de notre pays est belle : liberté, égalité, fraternité" et qu’"elle est entre nos mains de citoyens". Il n’a pour autant pas sous entendu des indications pour l’élection du 7 mai.
Selon lui, "il faut reconnaître qu’il est difficile de se forger une opinion dans ce climat hystérisé" et il précise d’ailleurs que "dans cette ambiance, il me semble que le rôle de l’Eglise est, plus que jamais, de ne pas prendre parti pour l’un ou l’autre candidat mais de rappeler à chaque électeur ce que notre foi nous invite à prendre en compte".
Bref, il affirme que les évêques se trouvent dans une situation "difficile" mais l’appel au "discernement" reste leur option, et non la consigne de vote.
Une vingtaine d’évêques au total en France, se sont toutefois exprimés à titre personnel, certains rappelant les principes qui doivent éclairer les choix, d’autres, plus nombreux, exprimant plus ou moins directement un rejet des thèses de l’extrême droite.