Le député-maire de Saint-Joseph, Patrick Lebreton, réagit au lendemain de la qualification au second tour de la présidentielle d’Emmanuel Macron et Marine Le Pen.
"J’ai entrepris une démarche qui est d’établir le barrage républicain face à Marine Le Pen. J’ai une réunion avec mes référents militants demain, et mes militants mercredi soir. Il faut les impliquer dans le travail qui a été entamé, pour que nous ayons une démarche de crédibilité face à la population. C’est pour cela que je ne vous dirait pas ce soir si je vote pour Emmanuel Macron."
"Pour moi, Marine Le Pen ne fait pas partie des gens qui sont établis dans la République. Ils utilisent les leviers de la démocratie. Mais on sait très bien que certains, dans les extrêmes, pour arriver au pouvoir ils utilisent la démocratie, et pour sortir de la démocratie il faut une guerre. Aujourd’hui, je suis dans un combat et je le mène (…). Se battre et faire barrage à madame Le Pen est une bonne démarche."
"Cette campagne est la plus difficile que j’ai vécu comme campagne présidentielle. La mobilisation a été difficile. Des responsables du PS ont été incontestablement irresponsables, irrespectueux. On ne fait pas payer une primaire, même si c’est modique, pour ensuite s’asseoir dessus. La politique, ça doit être aussi respecter sa parole."
"La réconciliation a un sens si autour de la table de la famille, on met les choses à plat. Si on est déjà dans le coup d’après, cela pose des conditions irréconciliables. Certaines personnes n’auraient pas dû nous mentir à la primaire (…). Je ne suis pas rancunier, mais je n’oublie pas."
Retrouvez l’intégralité de l’interview de Patrick Lebreton, député-maire de Saint-Joseph, dans la vidéo ci-jointe.