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A quelques jours du premier tour de la présidentielle, l’écologiste Nicolas Hulot est sorti de son silence face au faible écho des thèmes écologiques par les candidats.
Nicolas Hulot n’a pas caché sa colère. Face au peu d’intérêt accordé par les candidats à l’élection présidentielle aux thématiques écologiques, il a haussé le ton ce mercredi. Le président de la Fondation Hulot parle même d’une "énorme colère", mais pas d’une tristesse, car selon lui, il devrait les onze prétendants à l’Elysée devraient entrer en concurrence positive et constructive. L’écologiste a entre autres déploré la situation écologique du monde entier notamment la raréfaction des ressources, la perte des terres agricoles ou encore les sujets santé-environnement.
Pour Nicolas Hulot, seuls Emmanuel Macron, Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon ont développé une approche un peu plus exigeante de l’écologie. L’écologiste s’indigne surtout face à la droite qui a toujours une forme d’aversion pour un sujet qui conditionne tout le reste. "Entretenir une division politique politicienne sur un sujet aussi fondamental au moment où (...) l’humanité est menacée dans ses fondamentaux, moi ça me met excessivement en colère", a-t-il déclaré ce mercredi sur RTL.
En mars dernier, à un mois de l’élection présidentielle, Nicolas Hulot avait lancé un "appel des solidarités". Dans cette initiative montée avec plusieurs dizaines d’associations, l’écologiste a invité le plus grand nombre de citoyens à y adhérer. Début avril, il a regretté que cette démarche liant enjeux sociaux et environnementaux ait enregistré un faible écho. Selon lui, il aurait pu "tirer la campagne vers le haut".
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