Il n’y a pas que François Fillon qui soit actuellement embourbé dans une affaire d’emplois fictifs. Marine Le Pen serait également enquêtée pour des assistants parlementaires fictifs au Parlement européen.
Une nouvelle perquisition a eu lieu au sein du siège du Front national à Nanterre (Hauts-de-Seine) dans le cadre des soupçons d’emplois fictifs sur les assistants parlementaires de Marine Le Pen au Parlement européen. Au cours de cette démarche, les policiers ont procédé à "la copie des disques durs des ordinateurs de deux assistantes de Marine Le Pen, dont celui de Catherine Griset", selon les révélations faites par l’avocat de la leader du FN, Marcel Ceccaldi. "Il y a l’agenda de Marine Le Pen, ses contacts, ses rendez-vous, son activité politique", a également détaillé l’homme de loi. Ce dernier a pointé du doigt cette perquisition qui aurait pour seul but de salir Marine Le Pen, grande favorite des sondages pour les présidentielles françaises. Me Ceccaldi déplore notamment une "instrumentalisation politique de la justice" dans une interview au Monde.
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Cette perquisition a été menée pour les besoins de l’enquête autour des emplois fictifs de Marine Le Pen conduite par des juges d’instruction du pôle financier de Paris. Une précédente perquisition avait été menée en février 2016 au siège du FN par rapport à une précédente enquête sur cette même affaire. Selon les faits reprochés à Marine Le Pen, l’enquête porte sur un rapport de l’organisme antifraude de l’Union européenne (OLAF) qui fait état de 20 assistants d’élus frontistes fictifs ayant reçu un salaire pour des prestations inexistantes.