Dans la soirée du lundi 27 mars, Ségolène Royal a fermement nié avoir quitté de manière précipitée la Guyane, actuellement en proie à de forts mouvements sociaux.
Ségolène Royal dément les propos de François Fillon, candidat de la droite à l’élection présidentielle, qui l’accusent d’avoir quitté précipitamment la Guyane, au début des grèves. "Ségolène Royal dément être partie précipitamment de Guyane", a précisé le ministère de l’Environnement.
Selon l’équipe du numéro trois du gouvernement, la ministre était prévue être en déplacement officiel dans la collectivité territoriale du 16 au 18 mars à l’occasion notamment de la tenue de la 14e conférence de Carthagène (CTG).
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Malheureusement, un groupe d’hommes cagoulés aurait fait irruption lors de cette fameuse conférence. La faction créée récemment et baptisée "Les 500 frères" multiplie depuis quelque temps les manifestations en Guyane. Le lundi 27 mars donc, François Fillon avait déploré que Ségolène Royal soit partie précipitamment dès que les incidents ont commencé, fait que le ministère de l’Environnement a fermement démenti.
La ministre "n’a pas interrompu la conférence et le dialogue a eu lieu dans le plus grand calme", a assuré le ministère de l’Environnement. Mieux, Ségolène Royal aurait même "réussi, après le départ des manifestants et malgré cette forte perturbation, à faire adopter une déclaration commune" de 25 États membres des Caraïbes et du nord du Plateau des Guyanes. Le but de cette déclaration serait de renforcer la coopération de la Guyane dans la lutte contre la pollution et la favorisation du développement d’une économie durable.
Dans son communiqué, le ministère de l’Environnement a cependant reconnu que Ségolène Royal a annulé sa participation à l’inauguration du pont qui relie la Guyane au Brésil. Cependant, la raison en serait que "les Brésiliens ont annulé la participation ministérielle de leur côté", a fait valoir son entourage, rapportée par Le Figaro. L’inauguration avait été finalement faite par le Préfet et les autorités locales du Brésil.
Source : Le Figaro