La cheffe de cabinet de Marine Le Pen, Catherine Griset a été mise en examen mercredi dernier.
Catherine Griset, la cheffe de cabinet de Marine Le Pen, a été placée en garde à vue mercredi afin d’être entendue par des agents de l’OCLCIFF ou Office anticorruption de la police judiciaire. Le principal chef d’accusation porte sur le recel d’abus de confiance dans l’affaire des emplois fictifs des assistants parlementaires du Front national. Quant à M. Légier, le garde du corps de Marine Le Pen, sa garde à vue a été levée.
Les responsables de l’enquête cherchent notamment à savoir si le Front national a instauré un système permettant au Parlement européen de payer les salaires des employés FN en France par des contrats d’assistants parlementaires.
A titre de rappel, M. Légier et Mme Griset ont été salariés en tant qu’assistants de Marine Le Pen au Parlement européen. Depuis décembre dernier, des juges d’instruction se voyaient confier cette enquête par le parquet de Paris. Une enquête judiciaire qui a été ouverte pour "abus de confiance et recel, escroqueries en bande organisée, faux et usage de faux et travail dissimulé", rapporte lemonde.fr.
Marine Le Pen pourrait être entendue à la suite des auditions de sa cheffe de cabinet et de son garde du corps par les policiers de l’OCLCIFF.
Invitée au JT de 20 heures de TF1, elle a "formellement contesté les faits" en ajoutant que la justice ne devrait pas chercher à perturber l’élection présidentielle.
La présidente du Front Nationale a par ailleurs ajouté que les français sauraient "exactement faire la différence entre les vraies affaires et les cabales politiques. Ils le savent pertinemment."
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