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Par rapport au port du voile islamique, le candidat PS à la présidentielle française estime que chacun est libre de le porter tant que cela ne constitue pas un trouble pour l’ordre public.
Dans une interview au Journal du Dimanche, le candidat socialiste aux prochaines élections présidentielles françaises Benoît Hamon est revenu sur la loi de 1905 de séparation des Églises et de l’État. D’après lui, cette loi "protège aussi bien la fille habillée en short que celle qui veut librement porter le foulard". Cet avis sur le port du voile islamique intervient alors que beaucoup de Français se posent la question sur les prochaines démarches concernant la légitimité de cette pratique, notamment au travers de la loi anti-burkini. Ainsi, le candidat de PS se refuse à voir en l’islam un scénario "apocalyptique" malgré qu’il existe indéniablement "une dérive sectaire, violente et fanatique", d’après ses dires.
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Toujours d’après Benoît Hamon, il existe "un double déni" autour de ce problème entourant la laïcité et le port du voile. D’une part, il y aurait "la République, qui a laissé se développer des ghettos sociaux et territoriaux" et les "musulmans qui disent que cette dérive-là est extérieure à l’Islam." Cette situation intervient alors qu’il y a "une offensive très forte de groupes religieux qui testent la République et veulent mordre sur les libertés fondamentales, notamment celles qui concernent les femmes".
Par rapport à cette offensive donc, Benoît Hamon entend à tout prix rappeler le principe de la laïcité en faisant revenir la loi de 1905. Ainsi, sa vision de la laïcité, serait de laisser libre cours au port du voile sans que cela n’ait de répercussion sur la vie publique. Dans la foulée, il met en garde les Français contre Marine le Pen qui se sert de ce principe "pour en faire un instrument antimusulman." "Si elle arrive au pouvoir, c’est l’embrasement garanti des banlieues", prédit Benoît Hamon, comme rapporté par Europe 1.
