Le candidat du mouvement France insoumise à l’élection présidentielle Jean-Luc Mélenchon n’entend pas suivre les conseils de ceux qui l’invitent à se rapprocher du représentant de la gauche Benoît Hamon. Il a ironisé sur le sujet.
La Saint-Valentin s’invite visiblement dans la campagne pour l’élection présidentielle. En effet, lundi 13 février, Jean-Luc Mélenchon, le candidat du mouvement France insoumise, a fait référence à ceux qui "lui font des bisous partout". L’expression, sortie pendant une conférence de presse, n’a cependant rien de tendre. L’auteur s’adressait à ceux qui le courtisent pour faire alliance sans conditions avec le représentant du Parti socialiste Benoît Hamon.
Ainsi, l’idée d’un seul candidat de la gauche à l’élection présidentielle reste dans l’impasse. Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon ont cependant prévu de se rencontrer prochainement à Strasbourg en marge de la session du Parlement européen. Le candidat de la gauche radicale affirme n’avoir jamais été réfractaire sur la question, mais "quand on me dit que je veux des têtes, non, je n’en ai jamais demandé. Mais je ne veux pas qu’on se paie la mienne en me faisant des bisous partout pour ensuite essayer de me faire avaler des Carvounas, des Valls, des El Khomri, des Touraine et tous ces gens", a-t-il poursuivi au micro de RTL.
Jean-Luc Mélenchon ne veut pas que le Parti socialiste introduise auprès de lui ces personnalités qu’il estime trop éloignées de ses convictions. Dimanche 12 février, il dénonçait des transactions en vue d’une candidature unique de la gauche à l’élection présidentielle. Lors de la conférence de presse du 13 février, le candidat écologiste Yannick Jadot, avec qui il conversait, s’est pour sa part exprimé en faveur des discussions avec Benoît Hamon.
"Il n’y a pas de combine quand il s’agit de se rassembler", a affirmé le Yannick Jadot. "Discuter entre différents responsables politiques, entre militants, pour parler de la France et d’un projet commun, je ne vois pas où est la combine", a-t-il poursuivi. Après avoir passé un moment avec d’autres eurodéputés comme les écologistes Michèle Rivasi et Karima Delli et le socialiste Emmanuel Maurel, représentant de Benoît Hamon, les deux candidats sont partis ensemble pour Strasbourg.
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