Benoît Hamon, qui est sorti favori de la primaire à gauche, s’est dit satisfait que le sujet de l’islam, notamment du burkini, n’ait pas plombé la campagne. Il a dénoncé le fait qu’il existe des voix qui veulent "mettre absolument en avant le communautarisme".
Benoît Hamon, qui est arrivé en tête de la primaire à gauche, était très remonté ce lundi 23 janvier sur France Inter. Il a notamment dénoncé les positions de certaines personnalités politiques de son camp et du camp adverse dans le combat contre le communautarisme qu’elles veulent "absolument mettre en avant". Le fait que le sujet de l’islam, et notamment le burkini, n’a pas plombé la campagne l’a particulièrement satisfait.
Benoît Hamon a également affirmé que ce qu’il n’accepte pas, c’est que "derrière ce mot communautarisme, se trouve le choix de vie de ceux qui décident de vivre entre soi", et il le regrette. Selon lui, il y a en France une certaine catégorie des personnes qui veulent que l’islam soit "incompatible avec la République. Ça n’est pas vrai et insupportable !", a-t-il tonné.
Pour Benoît Hamon, la société française d’aujourd’hui a un problème. "On continue à faire de la foi de millions de nos compatriotes quelque chose de marginal", at-il ajouté, tout en proposant que les Français arrêtent de de faire de l’islam un "problème de la République".