Alors qu’il se lançait dans son dernier meeting dans le XVIIIe arrondissement de Paris avant le premier tour de la primaire à gauche, Manuel Valls était chahuté par des militants opposés à la loi El Khomri.
Et ça n’en finit pas pour Manuel Valls. Après son enfarinage à Strasbourg et la gifle en Bretagne, le dernier meeting de l’ancien Premier ministre pour la primaire à gauche a été de nouveau perturbé. Le candidat était dans le XVIIIe arrondissement de Paris ce vendredi soir. A peine avait-il prononcé son discours sur l’estrade du Trianon que des opposants l’ont interrompu. Les militants anti-loi Travail ont crié "le 49.3 on n’en veut pas" au moment où l’ancien locataire de Matignon rendait hommage à Clémenceau.
Manuel Valls n’est pas resté dans le silence après ce nouveau scandale en lâchant qu’il ne se laisserait pas interrompre. "On veut me faire mettre un genou à terre dans cette campagne, si je suis debout, c’est la gauche qui est debout", a aussitôt répondu le candidat sous les applaudissements de ses soutiens. Il a ensuite été a interrompu, mais par des Gabonais qui ont dénoncé l’attitude de la France envers le régime d’Ali Bongo, avant d’être évacués.
A l’extérieur de la salle, près d’une cinquantaine de personnes se sont rassemblées pour empêcher le bon déroulement du dernier meeting de l’ex-Premier ministre. Ensemble, ils criaient : "Et tout le monde déteste Manuel Valls !", derrière un cordon de police.
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