Présidentielle de 2017 : Marine Le Pen dénonce l’immigration massive en Guyane

La situation de la Guyane s​’est dégradée en dix ans, selon Marine Le Pen

La candidate du Front national à l’élection présidentielle de 2017 Marine Le Pen a été quelque peu chahutée à son arrivée en Guyane, rapporte BFMTV. Elle a achevé dimanche 18 décembre une visite de trois jours sur un territoire où elle ne s’est rendue que deux fois en dix ans. "La situation s’est dégradée depuis une dizaine d’années faute de résoudre les problèmes de l’immigration clandestine massive", a déclaré la présidente du parti d’extrême droite.

Marine Le Pen a assuré que ce qu’elle a vu n’était pas rassurant. Elle a notamment affirmé ressentir "de l’espérance et en même temps un sentiment de gâchis". Si la Guyane dispose de nombreuses richesses que sont ses ressources naturelles et sa jeunesse, la candidate frontiste à l’élection présidentielle de 2017 estime que "ce potentiel considérable ne pourra être exploité que si l’on est capable de résoudre les problèmes de l’immigration clandestine massive et de l’insécurité très grave qui en est la conséquence".

En Guyane, les services publics sont submergés, d’après Marine Le Pen

Marine Le Pen s’est rendue à Saint-Laurent sur le Maroni, fleuve frontière avec le Suriname. Le maire Les Républicains Léon Bertrand a été le seul élu à la recevoir. "Les chiffres que l’on m’a communiqués à Saint-Laurent sont de la folie furieuse. Cette commune de 45 000 habitants compte quarante écoles primaires et les services publics sont submergés", a-t-elle notamment commenté.

Si elle est élue présidente de la République, Marine Le Pen promet de mettre fin à ce qu’elle appelle "les pompes aspirantes irrépressibles", ce qui se traduirait pour les étrangers en situation irrégulière par l’arrêt du droit du sol, de la régularisation, la naturalisation, l’aide médicale d’État, les logements sociaux et d’urgence, la scolarisation gratuite et les allocations familiales.

Lire notre dossier sur l’élection présidentielle de 2017.

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