L’ancien ministre de l’Économie et candidat à l’élection présidentielle de 2017 Emmanuel Macron a visité lundi 5 décembre une école bilingue franco-américaine de Harlem, à New York. Il a demandé aux enfants "ce qu’il faudrait changer en France".
Le ministre de l’Économie démissionnaire et candidat à l’élection présidentielle de 2017 Emmanuel Macron, en déplacement à New York, aux États-Unis, n’a pas parlé de l’entrée en campagne du Premier ministre Manuel Valls, rapporte le site 20minutes.fr. Il a estimé, lundi 5 décembre, que "les petites phrases qu’on fait à l’autre bout du monde sur quelque chose qui est en train de se passer en France, ce n’est pas une bonne chose".
Emmanuel Macron a donc préféré visiter une école franco-américaine du quartier de Harlem, un établissement perçu comme un modèle d’intégration, avec une forte proportion d’élèves d’origine africaine. Il a affirmé être en quête d’inspiration. L’ancien ministre a pris un petit bain de foule d’enfants, auxquels il a demandé "ce qu’il faudrait changer en France".
Les réponses des enfants à la question d’Emmanuel Macron étaient toutes aussi infantiles. "Changer la couleur de la tour Eiffel !", a dit l’un, "prendre un grand avion qui puisse emmener tout le monde en France, car on aimerait tous aller en France", a lancé une autre.
Emmanuel Macron a ensuite souligné l’importance des liens entre la France et les États-Unis face à la Chine et à la Russie devant des étudiants de l’université de Columbia, dont plusieurs dizaines de jeunes électeurs français. Dans un anglais impeccable, le candidat à la présidentielle de 2017 a égrené ses priorités rendues un peu plus compliquées par l’avènement de Donald Trump à la Maison-Blanche.
Emmanuel Marcon a notamment évoqué le changement climatique, le terrorisme islamiste et l’économie numérique. Alors que progressent en Europe les courants populistes, celui qui est sorti des meilleures écoles françaises n’a pas répondu "non" à un étudiant qui lui demandait s’il était lui aussi un candidat "anti-establishment". "C’est la réaction de l’establishment qui le dira probablement", a expliqué Emmanuel Macron. "Le fait qu’ils aient d’abord essayé de me tuer, puis de me mettre dans une case, à droite ou à gauche, semble signifier qu’il y a quelque chose d’anti-establishment dans notre approche", a-t-il conclu.
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