Les réactions après le renoncement de François Hollande à la présidentielle de 2017 ne cessent de pleuvoir. La présidente du FN Marine Le Pen table manifestement sur une candidature à gauche de Manuel Valls.
Le renoncement de François Hollande à sa propre succession est au cœur de l’actualité française ce vendredi. Après les réactions de la droite et des membres de la gauche, la présidente du parti extrême droite s’est également prononcée sur le sujet. D’après Marine Le Pen ce vendredi, l’abandon du chef de l’État à briguer un second mandat marquait "l’échec très lourd du quinquennat". La présidente du Front national se prépare ainsi à affronter "les doublures" de Nicolas Sarkozy et François Hollande.
Interrogée par les journalistes après son déplacement à Mayotte, la candidate à la présidentielle de 2017 a déclaré ne pas être étonnée par ce renoncement. "J’avais d’ores et déjà analysé que, si Nicolas Sarkozy n’était pas candidat, probablement il [François Hollande] ne le serait pas non plus. Cela marque l’échec très lourd du quinquennat et du PS dans son ensemble", a-t-elle expliqué sur le récit d’Europe1. Après la victoire de François Fillon à la primaire de la droite, Marine Le Pen pense à une candidature de Manuel Valls pour la primaire à gauche. "Je vais avoir contre moi les doublures. Bien souvent elles ont les défauts des premiers rôles sans en avoir les maigres qualités", a-t-elle poursuivi.
Alors qu’elle table sur une candidature de Manuel Valls, Marine Le Pen a indiqué que cette fois-ci les Premiers ministres tenteront de prouver qu’ils n’ont aucune responsabilité dans le bilan, le passif des quinquennats de Nicolas Sarkozy et François Hollande. La présidente du FN a souligné qu’elle va maintenir sa stratégie, car elle "ne croit pas à la fracture gauche - droite".