Le clan Sarkozy n’a pas apprécié le soutien de François Bayrou à Alain Juppé. À l’Assemblée nationale, le Premier ministre Manuel Valls a vivement critiqué la vive offensive de l’ancien président.
Alors que le patron du groupe Les Républicains l’a interpellé au sujet des propos amers sur François Hollande, Manuel Valls a esquivé la remarque. À l’Assemblée nationale, mercredi 2 novembre, le Premier ministre a préféré critiquer mercredi la vive offensive de Nicolas Sarkozy et de son camp contre le dirigeant du MoDem François Bayrou. Le chef du gouvernement a en effet dénoncé des attaques ne rehaussant pas le débat. "Dans ce moment-là, où le pays est toujours sous la menace du terrorisme, dans ce moment-là où nous connaissons toujours un chômage de masse, où il y a tellement de doutes sur la parole publique (...) les attaques par exemple à l’égard de François Bayrou ne rehaussent pas, me semble-t-il, le débat", a lancé Manuel Valls. Des propos qui ont fait rire à droite.
À l’approche de la primaire à droite, Manuel Valls appelle Christian Jacob à la "dignité" et il souhaite que le problème de tous les responsables publics "soit de redonner de la fierté ou de l’espérance". Le chef du gouvernement a mis les points sur les "i" en soulignant qu’il n’avait qu’une seule boussole, la France et la gauche. "Je ne veux pas que vous arriviez au pouvoir", a-t-il indiqué.
Manuel Valls s’est ensuite adressé à Christian Jacob, qui l’avait appelé à démissionner pour son désaccord avec le Premier ministre. "M. Jacob, au lieu de rigoler, au lieu d’interpeller, au lieu de mettre en cause, moi à ma place comme chef du gouvernement je veux tout simplement qu’il y ait de la dignité".
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