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Avec seulement 16% des Français satisfaits de son action, la côte du président de la République François Hollande fait une plongée vertigineuse. Le locataire de l’Élysée paie l’effet désastreux de ses confidences dans le livre "Un président ne devrait pas dire ça" de Fabrice Lhomme et de Gérard Davet.
Le président de la République François Hollande est dans de beaux draps, observe Paris Match. Il paie cher les conséquences de la sortie du livre "Un président ne devrait pas dire ça" écrit par deux journalistes du Monde, Fabrice Lhomme et de Gérard Davet. Sa cote de popularité a pris un sacré coup, avec seulement 16% des Français satisfaits de son action, selon un sondage récent.
Le Premier ministre Manuel Valls, qui a pris des distances par rapport à ce livre sur François Hollande, a de son côté gagné six points, avec 34% de personnes satisfaites. Cette fois, on ne voit plus très bien ce qui pourrait sauver le locataire de l’Élysée. Même la forte baisse du chômage enregistrée à la fin du mois d’octobre ne lui aura pas permis d’enrayer sa descente aux enfers.
A six mois de l’élection présidentielle, François Hollande se retrouve minoritaire à gauche (31%) et chez ses électeurs de 2012 (37%). Plus préoccupant : 88% des Français ne souhaitent pas sa réélection dont 63% chez les seuls sympathisants socialistes. L’étau se resserre autour de François Hollande qui espère toujours pouvoir se représenter envers et contre ses amis politiques.
"Nous sommes dans une tendance asymétrique avec un président qui n’impacte plus et un chef du gouvernement qui engrange grâce à sa différenciation", note Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’IFOP. Le bras de fer entre François Hollande et Manuel Valls va donc être terrible. D’après ce sondage, 23% des Français estiment que la droite ferait mieux que l’actuel pouvoir socialiste.
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